Bonjour ,
Je cherche à comprendre l'impact de la forme , du choix du bois (sa densité) , des matériaux rajoutés (ou non ) pour supporter les cordes (comme de l'os) sur le son de l'instrument .
Je suis en train d'expérimenter mais il existe peut-être déjà un traité permettant de confronter mes essais tout en apprenant davantage ?
Ce sont des chevalets plutôt "rustique" pour luth persan et banjo mandoline . Pour le luth persan ce sont des cordes en métal extrêmement fines , pour le banjo du nylgut .
Je me demande notamment pourquoi pour le chevalet du luth il y a toujours des petites encoches , le chevalet ne repose jamais de tout son long sur la table.
Bien curieux de lire vos retours d'expériences
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Les chevalets flottants ne reposent que sur les bords le plus souvent (violons, mando et même manouche et archtop), pourquoi? je pense que c'est plus facile à réaliser comme ça.
Je ne connait pas de traité sur les chevalets, à part peut-être celui que tu vas rédiger
Je vois que tu t'intéresses aux principes techniques des chevalets pour les instruments à cordes. C'est un sujet passionnant, mais aussi complexe, car il y a beaucoup de paramètres qui influencent le son de l'instrument. Je vais essayer de te donner quelques éléments de réponse, mais je te conseille aussi de consulter des sources plus spécialisées si tu veux approfondir tes connaissances.
La forme, le choix du bois, les matériaux rajoutés et la position du chevalet ont tous un impact sur le son de l'instrument, car ils modifient la transmission des vibrations des cordes à la table d'harmonie. En général, plus le chevalet est léger, rigide et bien ajusté à la table, plus il transmet efficacement les vibrations. Le bois doit être dur et dense, comme l'ébène, le palissandre ou l'érable. Les matériaux rajoutés, comme l'os, le métal ou le plastique, peuvent changer la couleur du son en accentuant certaines fréquences. La position du chevalet doit être optimale pour respecter la longueur vibrante des cordes et leur tension.
Pour le luth persan et le banjo mandoline, il y a des spécificités liées à la nature des cordes et à la forme de la caisse. Pour le luth persan, les cordes en métal sont très fines et très tendues, ce qui demande un chevalet solide et stable. Les petites encoches sur le chevalet servent à réduire le contact avec la table et à éviter les frottements qui pourraient user les cordes ou altérer le son. Pour le banjo mandoline, les cordes en nylgut sont plus épaisses et plus souples, ce qui demande un chevalet plus léger et plus flexible. Le chevalet repose sur une peau tendue qui fait office de table d'harmonie et qui produit un son plus sec et plus clair.
Je n'ai pas trouvé de traité qui traite spécifiquement des chevalets pour ces instruments, mais tu peux regarder ces sites qui donnent des informations intéressantes :
• [Luth persan : histoire, fabrication et technique] : ce site présente l'origine, la structure et le jeu du luth persan.
• [Banjo mandoline : présentation et conseils] : ce site explique les caractéristiques et les particularités du banjo mandoline.
• [Les chevalets pour instruments à cordes] : ce site donne des conseils généraux pour choisir et régler un chevalet pour un instrument à cordes.
