Mickaël a écrit : ↑jeu. 25 janv. 2024 18:52
Alexlyvity a écrit : ↑jeu. 25 janv. 2024 14:40
J'ai pu me rendre compte que pour chaque déplacement au GSB le plus près (5 km), quelque soit ce que je venais chercher, je perdais entre 1h et 2h.
Combien de fois je m'en suis voulu pour ça pendant les travaux !!! Tu es dans ton truc et tu te rends compte que tu as oublié un truc, que c'est compliqué de s'en passer et là, forcément, que ce soit le matin, l'après-midi, la semaine, le weekend, impossible de prendre moins d'une heure pour aller au GSB...
Mais je ne doute pas de ton organisation, ça se voit à la manière dont tu avais aménagé ton ancien atelier de 12m². C'est dingue toutes les machines et le matériel que tu avais là-dedans !
Oui alors là, mon organisation elle en a quand même pris un coup
. JE suis vite quelqu'un de bordélique, mais je me soigne !!
Les couteaux à gigot électrique, j'ai testé, ça marche... aussi bien que le couteau à pain.
La scie de ouf dont parle Gneiss a l'air par contre vraiment adaptée. Comme dirait Caribou à choisir je passerais par de la loc, voir un achat groupé en famille (si la famille vit dans le coin). C'est le truc qui s'amorti au bout de 3 ou 4 chantiers, mais pas moins.
Bon sinon, là on va attaquer la partie ou j'ai le plus tâtonné et pour laquelle je n'avais pas tout le matos : la porte.
Déjà, pour vous situer le truc, c’est une porte que j’ai récupéré au boulot. Elle fait bien 80 kg, c’est l’enfer de la porter. Seul, je n’y arrive pas vraiment, il faut qu’une partie soit supportée par un skate ou un autre truc qui roule.
Pourquoi est-ce que je me suis acharné sur cette porte me direz-vous ? Outre le fait qu’elle soit gratuite, c’est une vraie porte d’atelier :
- elle est vitrée (ma femme n’ouvrira pas la porte lorsque je serais en train d’utiliser la scie à ruban juste derrière, elle me verra),
- elle est méga costaude.
Donc je l’ai trainée devant l’ouverture et je l’ai redressée et calée contre le solivage, les gonds scotchés pour être présentés contre la cloison :
Du coup, je l’ai rapprochée et j’ai fixé les gonds contre la porte (là, j’ai perdu 2h à aller chercher les bonnes vis et les bons écrous :
La porte est grande et elle frotte contre une solive plus basse que les autres :
Hop ! un coup de scie circulaire pour avoir une profondeur stable et un coup de rabot pour égaliser, et on n’en parle plus :
Mais là, c’est le drame : elle bloque sur le bardage et ne ferme pas :
Je n’ai pas de photos, mais pour reprendre le bardage avec mes ciseaux qui ne coupaient plus, ça a été folklorique, et un peu longuet…
Bon, maintenant, ça ferme :
Reste à faire sauter le système de fermeture dont je ne voulais pas, et à trouver une solution pour fermer complètement l’ouverture.
Pour info, l’ouverture est grande : elle est calée sur ma scie à ruban. Le but est de pouvoir rentrer la machine sans problèmes. Deux solutions s’offraient à moi :
- soit je faisais une autre petite porte, mais comment gérer le système de fermeture dans une porte en tôle ?
- soit j’agrandissais la porte existante avec une partie en bois, et du coup j’ai la place pour mettre une serrure.
J’ai opté pour la seconde solution. J’y suis allé à tâtons, ça m’a bien pris une grosse journée juste pour cette rallonge !
Déjà, j’ai acheté du CP fin (un plateau de 2m50 dans la Twingo
) et des vis à tête autoforeuses pour rails de placo. J’avais aussi loué au travail la scie à onglet + scie sous table Dewalt que l’on voit sur la photo ci-dessous (à 2€/jour, c’est de la balle !). J’ai quasi tout débité avec, en scie de chantier elle est impressionnante !
Avec les vis autoforeuses j’ai vissé des montants de CP (c'est ça qui tient tout) :
Sur lesquels j’ai monté une structure en tasseaux de bois (certains récupérés dans le tas de bois des charpentiers) :
J’ai put y loger un système de verrou avec poignée de porte, et j’ai tout refermé avec le reste du CP :
Bon, la porte est méga lourde et la cloison bougeait un peu. J’ai donc renforcé le tout en liant la solive de la cloison avec sa voisine d’en face :
Et voilà, c’est terminé pour les travaux des vacances d’aout :
Mission accomplie, même si le bonhomme était bien cuit (une douzaine de jours de travaux à raison de 10 à 12h / jour, j’ai pas l’habitude moi !).