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La voboam est jouable jusqu’à la case 8, ensuite ç'est hyper bas et ça frise, de plus l'action doit être super haute et donc difficile à jouer, surtout sur les cordes doubles. Par contre le son est incroyable, c'est tout un monde de possibilité qui s'ouvre, avec en plus la même organisation harmonique qu'une guitare classique, donc pas besoin de tous reprendre à zéro question apprentissage. Comme mon objectif ce n'est pas de faire des instrument injouable pour moi, j'ai lancé un troisième modèle, la baroque modernisée.
Le cahier des charges:
Des frettes métalliques, que je maîtrise bien.
Des vraie mécaniques (j'ai trouvé celles que Pierö cite dans son sujet: une guitare médiévale : http://www.lutherie-amateur.com/Forum/v ... 15&t=22819 ).
Un chevalet d'aspect baroque mais avec toutes les caractéristiques d'un chevalet moderne.
Pour commencer, il faut du bois, et les échantillonnages nécessaires à ce type de guitare sont hors norme et vu le prix du bois, je refend du noyer que j'ai en stock sous forme de plateau.
Je choisi mes morceaux, les mets à la bonne taille et je refend. Là j'utilise une égoïne standard, car quand je le fait à la japonaise, la coupe se creuse au fur et à mesure de la refente et ça gâche beaucoup de bois, ma technique doit être défaillante, car ça le fait dans les deux sens et la courbe est toujours dans le même sens.
Je précise que j'ai accès à une SAR de grande taille chez le beau-père, mais elle est hors service jusqu’à ce que des roulements neufs arrivent.
Au bout de l'effort, j'ai de quoi faire 4 grattes normales et 2 autres en recourant à des collages pour avoir les bon échantillonnages.
Bon voila une table vite faite avec de l'épicéa pas cher et correct destiné à un laud (5 euros chez Maderas Barber).
Un manche vite fait dans un morceau d’okoumé de même provenance. C'est un bois léger, facile à travailler et à un aspect de surface correct à la finition.
L’inévitable truss, c'est plus fort que moi, ne me frappez pas, ça ne sert à rien.
Un dos en 5 parties de noyer, fait avec les chutes et les ratés de la refente.
Bloc de talon et de manche en épicéa de GSB montés sur le gabarit de la Stradivarius.
Ajout de pièces démontables pour que les blocs soient le plus possible proche du 90° de l'axe.
Chauffe Marcel..............
Préparation des contres-éclisses en épicéa qui seront cintrées à chaud.
Collage du dos
J'aime bien cette étape, le démoulage, la boite incomplète est déjà rigide, mais quand on regarde de près les contraintes on amenée un léger vrillage, qu'il ne faut pas que j'oublie de contrer lors du collage de la table.
Montage à blanc du manche, pour déterminer la géométrie du montage du manche. Il faut tenir compte de la touche ainsi que de son prolongement avec la table. De plus je vais donner une compensation négative légère pour donner plus de place aux cordes au dessus de la table, car la touche et la table sont sur le même plan.
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