Voilà l'affaire:
LA GENESE D'UNE BASSE 6 CORDES FRETLESS DE TRES HAUT DE GAMME(S)
Vous allez pouvoir vivre en "direct" l'évolution ce ma future basse. Je lui cherche un nom, d'ailleurs, pour ceux qui ont des idées, ça m'aidera! merci d'avance!
Tel était le cahier des charges: Je voulais une basse 6 cordes, fretless, manche 28 cases ou plus (en référence à la "F" signature Alain Caron), capteurs Piezzo. Je voulais le Midi, mais il faut savoir que la carte fille qui transmet le midi coute déjà 400€, et qu'après, il faut encore mettre pas loin de 2000€ pour le module de sons qui va bien, car pour que cela fonctionne bien, sur une basse, il ne faut pas mégoter sur le matos, et là!!! ... ça douille!
Je me suis alors jeté dare-dare sur un plan, mais... quelle forme de départ ? J'avais vu la Aude d'Arnaud Quérey, et je lui trouvais une vraie gueule de basse, un poil Vigier passion, et une personnalité d'enfer ! (Mon guitariste en possède une, d'ailleurs ! (cf "myspace/ultimategear). J'ai dessiné le manche en premier, puis la tête, repiquée directement de la Aude, puis un corps inspiré de celle-ci, mais avec le "cul" un poil différent, et une corne basse tirée vers l'arrière, pour donner l'accès aux aigues, Voilà ce que cela donnait:
MAIS, une fois devant le maître Arnaud, tel fut le commentaire:"Génial, une bonne base de départ", et le voici saisissant le crayon et la gomme, modifiant mon dessin à tout va, car "elle a un trop gros cul!" puis "le chevalet n'est pas bien situé", ..... AIE, AIE, et re-AIE, on a beau avoir une idée, que l'on trouve pas mal, on n'en est pas pour autant luthier, il y a des choses qui ne se font pas!!
Arnaud est alors reparti avec mon dessin, et, après mûre réflexion, pesant le pour et le contre, analysant tant les facteurs d'équilibre que de poids, d'encombrement, d'esthétique, et surtout fait au calme, et non pas sur le comptoir de Music System à Pigalle, où je le retrouve le Jeudi après-midi, afin de ne pas aller dans sa lointaine contrée tant que cela n'est pas nécessaire, la transformation a été opérée!
Ah! , il me faut préciser qu'entre temps, le cahier des charges s'est modifié, et amélioré: désormais, on savait que le chevalet serait des pontets séparés ABM, car il fallait voir lequel pouvait recevoir des pontets Graph Tech avec les piezzo, et en plus, ils ont une gueule du tonnerre! Le micro près du chevalet sera un micro type "Music Man" double bibinage fabriqué sur mesure par Benedetti (Mercadal pour être exact)(j'en ai de la chance!) Sa forme sera de type "pavé" pour le micro chevalet, ne laissant rien apparaitre, (pas de gros plots comme sur les Music Man), car il sera plutôt de type micro à barettes, et comme tout un chacun sait, les barettes apparentes, c'est ultra laid! Le micro près du manche sera un type "Jazz Bass", simple bobinage, lui aussi, fabriqué sur mesure par Benedetti, en bref ce qu'il se fait de mieux! mais, il n'aura pas les "oreilles décolées" comme le traditionnel micro Fender, mais sera, pour être en accord avec son voisin, et la technologie Mercadal / Benedetti, un pavé!
Les mécaniques seront vraissemblablement des Duesenberg, choisies pour leur taille, car la tête est petite, et il faut y loger 6 mécaniques!
L'électronique sera composée d'un préampli piezzo Graph Tech, et pour les micros magnétiques, unsuper préampli Seymour Duncan 3 bandes (c'est une tuerie, ce préamp! j'en ai fait monter un sur mon Aria, vouyez plutôt la photo d'en-tête de ma page!) Le micro double bobinage, étant pourvu de 2 sorties différentes, cela nous ouvre des horizons sympatiques, (série/paralèlle, simple/double, ... en bref, pas mal de possibilités. On verra comment les exploiter sans transformer le panneau des boutons en tableau de bord d'avion!
Côté bois, Arnaud, au vue et à l'écoute de mes désirs, a choisi de faire un corps en Noyer américain, surmonté d'une table en érable flammé. Le manche est un Top de la technologie, érable en 3 quartiers, touche en ébène du Congo, 1 tige de réglage, et plusieurs renforts en carbone! Sa course devrait finir bien profondément dans le corps, sans toutefois être un manche traversant, ce qui n'est pas forcément la panassée, quoi qu'en pensent bien des luthiers et des bassistes! Il vaut mieux un bon manche collé qu'un immonde manche conducteur, fait avec des bois de m.... !
Voilà ce que cela donne désormais, en sachant que les dernières modifications ne sont pas encore reportées sur le dessin!
Et voilà d'autres détails: La tête:
Et le corps:
De retour de chez Arnaud le Jeudi 02 Août 07 avec des news et plein de photos, voilà donc la suite des opérations. ENFIN ! Mais cette attente a été justifiée par la recherche des meilleurs matériaux! Voyez plutôt:
En premier lieu, le corps en Noyer américain, MONOBLOC !!! et d'une rare beauté ! la figure principale des ondes devrait se retrouver au centre du dos du corps:
Ensuite, la table, choisie avec difficultés dans une planche fabuleuse, j'y ai mis une bonne heure, mais privilège pour moi, j'ai eu le plus beau morceau! Voici donc la table brute de dégauchissage. Le monstrueux noeud nous faisait penser, au premier abord que cela serait pas bon, mais après fabrication d'un gabarit, BONNE SURPRISE ! ça passe ! et dans la plus belle partie! Voyez plutôt:
Un seul petit "détail" me chagrinait, dans la partie de la corne basse et vers les potards, les ondes n'étaient pas gégènes, et un certain "grisage du bois apparaissait vers le noeud, alors por commencer, on a découpé le morceau choisi, puis Manu le magicien (le frère d'Arnaud, qui est un ébéniste fabuleux, et je pèse mes mots !) a enfourché sa machine magique, puis, passe après passe, nous a fait apparaitre une table sublime, comme dans un rêve! Il restait ensuite à la descendre à la bonne cote, puis faire disparaitre par la même occasion toute trace de ce noeud!
Voyez donc ce que cela donne! et ça n'est pas encore teinté et vernis!:
Ma corne basse est maintenant à la hauteur de toute cette table sublime!
Maintenant, le manche, enfin les 3 parties d'érable ondé qui constituent le manche! Voici 3 photos. Voyez ces ondes superbes, il faut se dire qu'elles vont ressortir d'avantage avec le vernis! :
Et Là .... Une merveille, .... La touche en ébène du Congo (le meilleur) !
Une fois posée et huilée, les veines ne se verront plus et la touche sera d'un noir profond, tel un Stradivarius !
Voilà pour le bois! ça vallait la peine d'attendre !
Passons enfin aux autres pieces de la basse.
Les pontets séparés ABM, (les pontets-piezzos Graph Tech, que l'on ne voit pas sur cette photo, seront montés par Arnaud, mais au dernier moment, après les essais de la basse, puis le réglage précis des diapasons. Ensuite, il percera en dessous du petit pontet, puis passera le fil du pontet Graph Tech. Les 6 pontets montés, les fils se retrouveront dans une défonce prévue à cet effet en dessous du corps, puis fermée par une sublime plaque ajustée au dixième de poil! <p>
mais voici nos 6 pontets:
Les pontets Graph Tech et l'électronique qui va dessus:
Les mécaniques Duesenberg telles que reçues:
Mais comme la tête de manche est petite, pour des questions d'esthétique, et pour que ça passe sans gene pour l'accordage, il a fallu trouver des tetes plus petites, puis comme elles sont noires, ça s'accorde avec les micros et les pontets! sur du doré, c'est classe!
Pour des questions de SECRET de fabrication, il est évident qu'Arnaud ne montre pas tout (trussroad, tiges de renfort en carbone ....) c'est le jardin secret de tout luthier qui se respecte, tout ce que je sais, c'est que ça va être redoutable d'efficacité, le but étant que le manche ne bouge PAS DU TOUT! Car tout le monde le sait, les voyages, les différences de température font bouger les instruments! Rien qu'une répète, vous partez de chez vous (env 20°) vous la transportez dans le froid en hivers (voyage + température) vous le jouez pendant 2 à 3 heures dans une température de malade (env 25-30° en fin de répète!) vous ressortez de là (froid intense! et oui! c'est la nuit! + voyage de retour) et vous finissez chez vous à 20° ! Bonjour le bois ! cela s'appelle une scéance de torture pour votre instrument favori ! Alors il faut donc pour cela une armature solide du manche, un corps et un assemblage irréprochables ! Moi, personnellement, je n'aime pas mettre mes instruments au réglage 6 fois par an !
AU TRAVAIL ! FABRICATION DE LA BASSE
Il était temps de commencer!
1ère opération: Collage de la table:
Il faut savoir une chose, le bois c'est une matière vivante, même si la planche est coupée depuis 15 ans et que le bois est ultra sec, il a encore de nombreuses raisons de bouger, et en premier lieu l'usinage. Le bois étant fait d'un entrelacement de fibres, des forces s'opposent dans une même planche. De ce fait, quand on affaiblit certaines fibres en les coupant, celles d'à côté, entières cherchent à se redresser, ce qui finit par voiler la planche, alors, après usinage de la planche de noyer, puis de la table en érable, en quelques minutes, on a vu le bois commencer à bouger, ce qui nous a conduit à procéder au collage de la table. Là encore, tout est question d'équilibre des forces. J'avais choisi, à la base, une face du noyer qui avait une marbrure superbe en forme de coeur, mais il s'avère que pour des raisons d'équilibre des forces, (chaque planche, selon le sens de ses fibres a tendance à vouloir se courber dans un sens) j'ai dons dû me résoudre à la retourner. Elle est quand même superbe, de ce côté, non ?
Alors épinglage de la table sur le corps (on positionne au poil près la table sur le corps puis on positionne des épingles à divers endroits pour pouvoir retrouver la position exacte au moment de replacer la table une fois enduite de colle), retournement de la table, puis enduisage méticuleux avec une colle spéciale "maison". Pas un micron de la table est épargné ! Enfin on la retoune et on la repositionne nickel grace aux épingles, Et là, pas question de trainer, Arnaud a sorti des monstres de serre-joints du plus balaise au plus petit. et en avant, les uns après les autres en veillant bien à ce que la colle "dégueule" bien uniformément partout, gage d'un collage parfait. Voilà ce que cela donne: (je n'ai pas la photo finale avec toute la "foret de serre-joints, mais c'est impressionnant !) Voyez au passage le maître à l'Oeuvre !
et puis:
Il faut imaginer qu'il y a encore, en plus, une douzaine de petits serre-joints qui couvrent le pourtour de la table.
Aujourd'hui Vendredi 03 Août, il va désserrer tout, et la laisser reposer quelques jours avant de la détourer définitivement, puis de commencer les défonces. En attendant, il va coller les 3 parties du manche.
Et nous revoilà aujourd'hui Vendredi 05 Octobre et je reviens de chez Arnaud avec des étoiles plein les yeux, et pour vous de belles photos et des explications choisies.
Cette pause trop longue a été dûe aux vacances en premier lieu, puis à un problème technique concernant la fabrication des micros qui, je vous le rappelle, sont fabriqués sur mesure(s). Donc, ces fameux micros Benedetti, fabriqués par Mercadal, qui, lui aussi est un génie dans son art, sont arrivés Lundi, et, donc, la machine s'est remise en marche, car, sans ces micros, pas de possibilités d'être sûr des placements du manche, de son renversement (angle du manche par rapport au corps), et du positionnement exact des micros, dont on ne connaissait pas les dimensions.
Voici, donc, ces micros, en commençant par le plus beau, le micro du chevalet, qui est un double bobinage:
Ce micro possède outre la masse "mécanique" (blindage pour éviter les parasites), deux sorties séparées, ce qui permet plusieurs possibilités, par exemple simple-double bobinage, série-parallèle, en phase-hors phase.
Nous avon ensuite le simple bobinage, qui sera positionné vers le manche pour les graves. le voici:
Vous povez constater le cablage, masse "mécanique" et sotie simple. En revanche, là où Mercadal a fait très fort, c'est que les 2 micros sont absolument identiques en encombrement, ce qui donnera un look génial à la basse. J'attire particulièrement votre attention sur la qualité de fabrication, petits chanfreins, sigle benedetti juste comme il faut, ni trop gros, ni trop petit! en bref des merveilles!
En attendant la venue des micros, il ne faut pas croire qu'Arnaud se soit reposé !! Erreur !! il a même fortement avancé, à la limite du faisable !! Je vous propose donc de voir cette vavancée significative.
D'abord, la tête, taillée définitivement, puis pour la beauté de celle-ci, un petit plaquage d'érable, pour masquer les liserets de palissandre entre les lattes d'érable. Ce qui est beau derrière le manche et en apparent sur le corps ne le serait pas à cet endroit! Vous pouvez voir que seule la tête est "dégagée des tasseaux. La sculpture du manche se fera plus tard, juste avant son ancrage dans le corps. Voici donc le résultat:
Je précise que la touche n'est pasencore collée, parce que les éléments de renfort du manche n'y sont pas encore insérés. Pour des raisons de secret de fabrication, nous ne pourrons pas les montrer, c'est le jardin secret d'Arnaud!
Voici le manche entier:
Revenons sur le corps, qui, maintenant, a été détouré, puis mis en condition, pas encore de défonces, tout est question de calculs savants et d'une redoutable précision. Ceci ne pouvait pas être fait sans les micros. Voici donc ce qu'est devenu le corps, débarrassé de sa forêt de serre-joints.
Sublime, non ? Vous remarquerez au passage les superbes ondes du bois. la partie du Noyer qui dépasse est prévue pour le sabot de retour du manche, donc, il est normal qu'on le laisse provisoirement aussi long.
D'ailleurs, le noyer, que donne-t'il maintenant ? Voyez plutôt cette merveille:
On peut voir au passage la panoplie de ciseaux à bois en tous genre !
Mais revenos à notre corps. Le but de ma visite, en ce Vendredi, était de déterminer quelle était la meilleure solution technique pour l'encastrement du manche dans le corps. Allait-t-on faire aler le manche jusqu'au premier micro, ce qui ne laissait pas trop de surface de collage, ou jusqu'au deuxième micro, ce qui laisse une large surface de collage, et réduit le talon à sa plus simple expression. En plus, il y avait la question esthétique. J'ai donc choisi, le meilleur compromis, donc, il a été décider d'emmener le manche jusqu'au deuxième micro. Mais un petit détail subsistait, la table en érable, puis le manche en érable, lui aussi, l'un contre l'autre, avec des ondes dans des sens différents, cela risquait de faire pas très beau. Du coup, il a été décidé qu'on mettrait en extérieur, entre le manche et le corps, une fine lamelle de palissandre, comme sur le manche pour faire une "séparation" entre les essences d'érable, ce qui fera d'autant plus ressortir la beauté de leurs ondes respectives.
Mais pour bien se rendre compte dee ce que cela allait donner, nous avons mis les différentes pièces a peu près " en condition". D'abord les pontets séparés:
Puis nos deux micros et la touche:
Cela donne une vague idée de ce que cela va donner! La fin de la touche ne sera pas droite, mas fera un "S" comme sur le dessin. Ca claque !! Comme dirait mon guitarite 'Ultimategear" cela va être une oeuvre d'art !
BIENTOT LA SUITE DE NOTRE HISTOIRE, AU FUR ET A MESURE DE SON DEROULEMENT
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LA SUITE DE LA GENESE D'UNE BASSE 6 CORDES FRETLESS DE TRES HAUT DE GAMME(S)
Vendredi 2 Novembre, Je reviens de chez Arnaud Quérey, avec des étoiles plein les yeux, des sonorités superbes dans les oreilles, et un sentiment que l'attente va devenir horrible!!
Bon, sans rire, aujourd'hui, on a bossé! au programme: détermination de l'emplacement des commandes, et de quelles commandes il allait s'agir! Puis mise à ma main du manche, opération délicate et longue, tout au moins en théorie, car il n'a été question, là, que d'une formalité, du fait qu'il était déjà quasiment parfait, juste une petite gêne après une bonne heure d'essai, ce qui a valut une légère descente du manche, voyez plutôt:
Bon, si je vous montrait la Bête montée, après de longues heures de calcul, de sculpture et de rabotage et autres ponçages à la main, vous verrez pourquoi, voilà la basse en état d'être jouée, voyez donc:
Veuillez m'excuser par avance pour ces photos assez moyennes, car l'émotion et tout le reste m'ont fait un peux merder du côté des photos, le manque de temps aussi.
Les yeux les plus avertis auront remarqué que les emplacements des potards on étés déjà faits, et qu'une "bidouille" empêche les éventuels bruits parasites de masse foireuses. Alors là, PAS un bruit, volume correct, j'enlève les mains des cordes, et .... rien .. que le souffle de l'ampli !! Ouahhhh ! Merci les micros Mr Mercadal !<p>
Mais il faut que je vous détaille cet objet d'art. D'abord, la tête, sous toutes ses coutures, le sillet en graphite, les boutons de mécaniques DORES !! tiens donc, pas noirs ?? Non, les noirs cassaient, trop fragiles, alors on a opté pour le mêmes en laiton! voyez plutôt:<p>
En bas de ce manche, la jonction avec le corps, délicate, toute en rondeurs, mais pas encore tout à fait finie, les finitions vont se charger d'adoucir encore cela:
Vous aurez remarqué au passage ce corps magnifique (Je suis désolé, j'ai complètement foiré la photo où l'on pouvait voir le dos en entier !
A l'avant de cette jonction, qui, je vous le rappelle, finit sous le micro double bobinage, cue qui fait un manche semi-traversant. Pour la beauté de la chose, il a été posé sur les côtés du manche, dans la partie corps, deux nouvelles feuilles de palissandre afin de faire ressortir les différentes essences d'érable, ce qui rend chacune encore plus belle! Regardez au passage les deux pavés qui trônent sur l'ensemble!
Mais, .... quelle ne fut ^pas ma surprise, en observant les repères de cases sur les côtés de la touche ! 31 cases ! Ouahh !
Il avait été dit que les repères importants seraient en Os, sur la hauteur de la touche, sur toute la longueur, face à moi, et seulement à partir de la 12ème case, de l'autre côté, afin de faciliter le placement pendant les solos. Les repères intermédiaires devaient être en laiton, pour donner du contraste. Mais là où l'esprit d'Arnaud fait merveille, c'est sur les octaves, il a placé un double repère laiton-os qui est du plus bel effet. Je vous montre au passage les 31 cases !! (ça compense celles qui manquent à ma tête!)
Voilà! On y est presque, mais comment la finit-on? Naturelle, avec une couleur? mais laquelle ? Très dure fut la réflexion! L'ensemble, naturel, ressemble à cela:
C'est beau, mais quand on a la chance d'avoir une table aussi sublime, il faut la montrer, et la couleur naturelle ne ressort pas très bien, et sur scène, cela n'aurait pas donné ce que l'on pouvait en attendre, alors on est partit du jaune Quérey (c.f. la Lorador sur le site d'Arnaud, ou la Peraude Adamante d'Ultimategear)Mais cela était trop foncé, trop orange, alors après dilution, et ajout d'une larmichette de teinte Noyer, on arrive à une teinte Miel des plus belles. Alors après avoir barriolé des chutes, on a essayé sur la basse, et là ... OUAHH !!! La table ressort sublimement, toutes les ondes nous sautent aux yeux ... regardez .. et imaginez un peux ce que cela va être, une fois finie et vernie !!! le rêve !!
:D
