C'est pas pour remonter se post, mais vu que se soir je tombe sur les questions portant sur l'iroko dans mes lectures, je vais tenter d'apporter ma pierre à l'édifice.
Pour en avoir travaillé pas mal en menuiserie d'agencement (Bars,escaliers,piettements etc...) voici mon opinion et les procédés qu'on utilisais dessus :
C'est un bois très abrasif pour les fers de machines donc faut prévoir soit du carbure, soit des fers de change
Il est assez "nerveu" en contrefil donc il se jette assez souvent à la découpe et même quelquefois à la dégau, par contre au niveau de la rétractabilité il reste assez stable.
Pour un manche, personnellement je ne le conseillerai pas et ne l'utiliserai pas...après chacun fait ce qu'il veut.
Côté finition, on a jamais eu trop de problèmes, il est juste chiant à poncer et à cette mauvaise particularité de faire tousser.
En général on le passait au papier de verre 120 puis on l'humidifier très légèrement à l'eau pour relever les pores et après séchage un autre ponçage au 180 et une couche de fondur puis vernis. Côté finition on a jamais rencontré de problèmes particulier.
Pour les collages, il est quand même préférable de le dégraisser un peu bien qu'on le faisait pas systématiquement.
Pour ce qui est de sa texture et son aspet visuel, il est moyennement dur, je le classerai assez proche du chêne, son aubier est quand à lui comme beaucoup de bois, bon pour la poubelle.
Niveau coloris, il peut varier du jaunatre au marron.
Ceci étant, ce n'est qu'une expérience personnelle dans le cadre de mon ancien travail, j'espère tout de même que ses informations vous aideront à y voir plus clair.