LUTHERIE AMATEUR

J'en fais déjà.

Mais mon but est surtout, comme en lutherie, de faire des micros que j'aime.

Enorme cette histoire d'entretien d'embauche provoqué ! Bravo !

J'avoue, je tire un certain plaisir à la raconter, celle-là.

Bravo, avec un CV pareil, je t'aurais embauché direct moi aussi...
Bon courage pour la suite.

Beau projet !

Merci !

Sans blague, j'ai beau me débrouiller honorablement au niveau travail du bois, le quotidien dans un atelier de menuiserie, c'est pas pareil. Je n'ai pas les codes, pas les réflexes et le manque de formation initiale se fait sentir.

Du coup je suis motivé à apprendre, l'idée de passer le C.A.P menuisier fabricant me branche bien. Les inscriptions ouvrent dans un peu plus de 15 jours...

Si je devais me poser la question de repartir sur autre chose, c'est ce que je ferai direct, si tu as la possibilité, je t'y encourage.

Merci !
J'attends juste de voir comment se passe la fin de ma période d'essai là où je viens d'être embauché. Si on part sur la durée, je me lance (en plus le timing est parfait !).

Très belle idée !

On t'encourage de tout coeur Twang !!

Vas-y garçon !

Merci les copain, ça m'encourage vraiment !

J'ai eu moi aussi un parcours un peu sinueux, et ne serais pas aussi certain que mes petits camarades de la pertinence de passer un CAP dans ton cas...

Mon parcours est le suivant :

Apprentissage en autodidacte, obtention d'un CAP ébénisterie suivi d'une dizaine d'années en tant qu'employé, encore suivie d'une deuxième décennie à mon compte.
Ensuite j'ai fermé mon atelier pour devenir formateur et là j'attaque ma cinquième année en tant que prof de menuiserie dans un lycée pro.

Je pense voir ce dont tu parles quand tu dis avoir le sentiment qu'il te manque des référents voire des bases pour te sentir légitime dans un atelier de menuiserie et - si c'est bien de cela dont il s'agit - je ne pense pas que l'obtention d'un CAP n'y change grand chose...

Pour enseigner moi-même à des élèves en CAP menuisier fabricant, j'ai pu constater à quel point il y a une déconnexion entre le milieu de l'entreprise et l'éducation nationale.
À moins que tu ne parles des bases théoriques (que tu as certainement dû apprendre par passion et connais sans doute déjà), je ne vois pas trop ce que le retour à l'école pourra t'apporter si tu pratiques déjà.

Certe, le diplôme pourra te servir (mais tu peux aussi l'obtenir en vae après un an en tant qu'employé à plein temps), mais pour ce qui est de l'acquisition des bonnes habitudes de travail je pense que rien ne vaut la pratique.

Si tu y tiens, je te conseillerais plutôt d'essayer de te faire financer une formation AFPA par exemple, ou encore mieux si tu le peux de t'inscrire chez les compagnons pour une formation en alternance.
Dans le premier cas tu iras droit au but, et dans le second tu pourras bénéficier des avantages des deux façons d'apprendre.

Bonjour.
Quand j'étais étudiant à la fac j'étais aussi stagiaire/apprenti bénévole pendant 10 ans chez mon beau-père de l'époque qui était ébéniste MOF.
A part restaurer des meubles pour les musées et MH, il aimait bien prendre des CAP et ce que l'on appelait à l'époque le brevet de maitrise. Il me donnait les sujets à faire en même temps. Le CAP, on n'en parle même pas, je n'avais que 20 ans complètement autodidacte, (mais j'avais déja construit 2 clavecins et des guitares romantiques) et c'était vraiment mais vraiment facile. Le BM, oui, c'était déjà plus intéressant mais évidemment très peu applicable à la lutherie.

Alors oui, je vais dans le sens de Fab2mars, va plutôt te renseigner à l'AFPA ou chez les compagnons du devoir.
La méthode, le travail en atelier, c'est souvent ce qu'il manque à un menuisier ou luthier amateur. Tout comme un cuisinier amateur sera perdu en cuisine d'un restaurant, ça n'est pas une histoire de qualité, mais d'organisation du travail, encore plus quand on est plusieurs dans l'atelier.
Et puis bon, rien ne vaut d'apprendre avec des pros qui vont te donner des trucs de dingue qui vont te faire gagner un temps fou.

Petite parenthèse pour Fab2mars, il est complètement normal que l'Education Nationale soit complètement déconnectée du travail en entreprise parce qu'être l'antichambre d'une boite n'a jamais été sa vocation. Les compétences que l'on demande à un collègien qui passe son brevet même pro ne sont absolument pas du même ordre que celles qui seront demandées quelques mois plus tard en CAP. Néanmoins, encore un fois pour avoir vu des élèves de CAP chez mon ex beau-père, c'était coton, même prendre une mesure avec un mètre était compliqué. Je ne parle même pas du pied à coulisse qui en plus n'était pas numérique...

Bonjour et merci à tous les deux pour vos messages. Ils m'apportent du grain à moudre et un angle un peu différent.

Je suis bien conscient qu'un CAP en candidat libre ne m'apportera aucune connaissance nouvelle. Le fait de m'y inscrire me donne surtout un point de mire pour l'année qui vient. Ensuite, être titulaire du CAP me donnera deux atouts :

- Pouvoir revoir à la hausse mes exigences en matière de salaire (là je suis embauché en tant qu'ouvrier polyvalent).
- Me ménager des portes de sortie (m'installer comme artisan, m'associer, voire aller vers la formation dans quelques années)

Je n'attends donc rien du fait de passer les épreuves et d'obtenir ce petit diplôme, mais ce sera un plus pour mon CV et une petite satisfaction personnelle. Par ailleurs, l'investissement en terme de temps est dérisoire, donc pourquoi s'en priver.

Rien n'interdit d'aller plus loin l'année prochaine si cette envie reste vivace...

Sinon, il y a au Mans l'Itemm, mon prof de restau avait été approché pour y enseigner. Je ne sais pas quel type de diplôme ça donne, enfin du moins ce que l'on peut revendiquer avec, mais tant qu'à investir des sous, éventuellement son compte formation (je n'y connais rien à ce truc), je partirais directement vers la branche choisie.

Les diplômes de l'ITEMM n'ont pas grande valeur sur le marché du travail, en tous cas pour les deux qui concernent la guitare. Après ça reste des diplômes d'état, donc parfois utiles dans certains cas précis, pour raisons administratives.

Twangking a écrit : ↑ven. 27 sept. 2024 06:30 - Pouvoir revoir à la hausse mes exigences en matière de salaire (là je suis embauché en tant qu'ouvrier polyvalent).
- Me ménager des portes de sortie (m'installer comme artisan, m'associer, voire aller vers la formation dans quelques années)

Mouais, pour le premier point je n'y croirais pas trop, ou en tous cas ce n'est pas le CAP qui te permettra d'exiger un meilleur salaire, et c'est normal que pour le moment tu soit au bas de l'échelle. Pour le deuxième point en revanche oui, ça peut s'avérer utile à l'avenir.

Un avantage que je vois à passer un CAP c'est pour la sécurité et la réglementation autour des machines. En entreprise il n'est pas rare qu'il y ait plus ou moins un certain flou autour de cette question, parce que le rendement et la sécu ne font pas toujours très bon ménage. Sans compter les habitudes personnelles qui sont parfois hors des clous, quand on bosse seul on est sur sa propre responsabilité mais en entreprise avec plusieurs personnes, c'est plus pareil.

Et je me joins aux félicitations pour l'entretien d'embauche provoqué et je te souhaite le meilleur pour le futur dans cette branche !

caribou a écrit : ↑ven. 27 sept. 2024 07:13
Un avantage que je vois à passer un CAP c'est pour la sécurité et la réglementation autour des machines. En entreprise il n'est pas rare qu'il y ait plus ou moins un certain flou autour de cette question, parce que le rendement et la sécu ne font pas toujours très bon ménage. Sans compter les habitudes personnelles qui sont parfois hors des clous, quand on bosse seul on est sur sa propre responsabilité mais en entreprise avec plusieurs personnes, c'est plus pareil.

Ça me paraît un argument de poids en effet !

Petite pensée pour vous ce matin en ouvrant un placard du boulot.