Les profs et instits (pardon, "professeur des écoles") s'en soucient... mais les parents pas tellement en fin de compte. Pour cotoyer un peu le milieu du primaire et avoir plein d'amis profs ou instits (pardon, "professeur des écoles") je suis assez amer face à l'attitude de nombreux parents pour qui finalement l'école est surtout un bon moyen de ne pas avoir les gamins dans les pattes pendant la journée, si ils y apprennent quelque chose c'est en bonus. Bien sûr beaucoup de parents ne sont pas comme ça mais je dirais que c'est grosso-modo 50/50 :?super_taz a écrit : Et personne ne semble se soucier de la degringolade!
Ah tiens aussi, si ça continue sur la lancée actuelle attendez vous à voir la disparition de la maternelle. Enfin pour les plus pauvres hein, les riches pourront toujours se payer des maternelles privées.
Comme tu dis c'est un monolithe, c'en est assez effrayant même, l'administration dans toute la splendeur de ses aspects absurdes, kafkaïens et désespérants. Les profs et instits (pardon, "professeurs des écoles") font un métier difficile mais pas tellement à cause des élèves, ce métier a ses difficultés propre comme n'importe quel autre métier, non c'est un métier difficile à cause de l'éducation Nationale et des inspections académiques qui ne soutiennent absolument pas les enseignants et qui leur assènent en permanence toutes sortes de directives et programmes qui se contre-disent tous les uns les autres. La méthode globale à bon dos, si on foutait un peu la paix aux instits (pardon, "professeur des écoles") ils pourraient bien d'avantage se consacrer à leur métier avec efficacité et je pense quel que soient les méthodes employées. C'est assez désespérant de voir toute cette énergie dépensée en pure perte.