Bon, après le blackout, je reposte mes avancements.
Détourage et découpe du corps à la sauteuse et défonceuse + fraise à copier.
Collage du corps au manche. Je n’ai pas fais le quart de rond tout de suite puisque je ne le passe pas dans les échancrures d’accès aux aigues, aucun risque d’être embêté par le manche donc.
Puis, mise à épaisseur du corps. Ceci m’a également permit de me débarrasser d’une fissure sur la surface du corps au niveau de la corne supérieure.
Bon, c’est pas une belle réussite. Ma table à surfacer est mal faite, du coup j’ai du bouger le corps en cours de route pour accéder à certains endroit, du coup j’ai des différences de niveau.
Alors hop, on ponce.
Et on fait une jonction corps-manche un peu jolie.
Et puis on retravaille le talon.
Le quart de rond partout sauf sur les accès aux aigues donc. Les reste du surfaçage pas beau sauteront lors du chanfrein pour l’avant-bras.
Ensuite je place le chevalet. Les inserts rentrent dans les trous sans forcer, je me tâte à remettre des tourillons et percer un poil en dessous. Ou bien le bois va gonfler avec le bouche-pore et le tru-oil et ça fera la blague ?
Le chanfrein pour l’avant-bras.
Puis celui pour ce que l’on appelle chez nous en Alsace le « Bierbüch ».
Et ce dont je suis le moins fier, mes cavités micros. J’ai voulu soulager la défonceuse en enlevant de la matière. Résultats : j’ai pas percé au même niveau partout, on dirait que ça a été fait par un castor…
Et un pickguard foiré, un ! Travailler le plastique c’est chiant et ça pue, j’ai décidé de le faire en ébène plutôt.
Et hop, avec son copain le cache truss-rod. J’ai hésité à refaire l’énorme cache style Rickenbacker, mais je trouvais ça trop massif, alors j’ai opté pour un truc plus simple et plus discret.
Comme j’ai commandé un placage en ébène, j’en ai aussi pris un pour la tête. Ca sera plus joli, et ça me permet de planquer les arrachements que j’ai eu lors du perçage des trous pour les mécas, et de reprendre un peu d’épaisseur (j’étais un poil trop fin, et les écrous des mécanique ne touchaient pas le bois).
Puis on redécoupe l’accès au truss-rod.
Défonce de la cavité électro. J’ai dû beaucoup réfléchir avant de la faire pour pas faire de bêtises. Au final j’ai du refaire le gabarit 3 ou 4 fois, mais je suis content du résultat.
Préparation et perçage du cordier traversant. J’ai pris le gabarit de la tête pour avoir l’arrondi, ça fait un rappel de la forme et je suis sûr de garder un peu d’harmonie entre les différents éléments.
Puis ont agrandis pour les férules à l’arrière. J’ai hésité à repasser un coup pour que les collerettes des férules soient aussi dans le bois, mais j’avais peur de me rater, d’autant que le réglage de buté de ma perceuse à colonne est cassé. Donc, elles dépasseront les collerettes, tant pis.
Enfin, perçage de la prise jack et des différents passages pour les cables. J’ai eu un problème pour celui qui relie la masse au chevalet. J’ai forcément percé en diagonale, vu la place que j’ai, mais je n’ai jamais atteint le trou de l’insert du chevalet qui est trop haut. J’ai acheté un outil à monter sur la perceuse pour faire des trous à 90°, mais c’était quand même trop long (j’ai même pété une mèche à l’intérieur en essayant de forcer). Du coup, le câble de masse passera par la cavité du micro chevalet, c’était plus simple. Vous avez une technique de ninja pour ce truc là ?
Et puis après un gros ponçage final au 120, puis un ponçage progressif jusqu’au 1000 en mouillant entre chaque passe, j’ai mis une couche de bouche-pores.
Reste plus que les couches de tru-oil, une planif’ des frettes (ça me fait un peu peur ça), puis le montage du tout.