Quelle forêt en France en 2050 ?
Posté : mer. 4 mars 2009 14:34
Un article succinct mais intéressant sur l'évolution des forêts françaises : http://www.journaldelenvironnement.net/ ... DE&ctx=291
Il faut être inscrit sur le site pour lire l'article il me semble, mais c'est gratuit...
Extraits : Adieu hêtres et chênes pédonculés, bonjour tilleuls, eucalyptus, châtaigniers et pommiers… «La forêt française en 2100 ne sera pas du tout la même que celle de 1900», indique Laurent Piermont, président-directeur général de la Société forestière (1). D’après les prédictions des experts du GIEC, à partir de 2050, la canicule de l’été 2003 ne sera plus un événement extraordinaire, mais deviendra la norme. Or, si les arbres des forêts françaises peuvent supporter une ou deux canicules dans leur vie, ils ne pourront pas survivre si cela survient tous les trois ans. De plus, si ce n’est évidemment pas la première fois dans l’histoire de la Terre que les forêts ont à s’adapter à d’importants changements climatiques, ce serait la première fois, si les prévisions se révèlent exactes, que de tels changements interviendraient si rapidement. «D’après le GIEC, la vitesse de l’évolution du climat est supérieure à celle d’adaptation des arbres», explique Laurent Piermont. Résultat: certaines essences risquent de disparaître des forêts françaises à la fin du siècle, à l’image du chêne pédonculé (très commun dans les plaines de France) ou du hêtre, avec des conséquences sur la biodiversité, et l’industrie liée à la sylviculture. [...] Parmi les espèces qui pourraient constituer les forêts futures, elle a opté pour le chêne sessile, les tilleuls à grandes feuilles, les robiniers et eucalyptus en plantation (car ils ont tendance à proliférer aux dépens d’autres essences), les pommiers, ou encore les pins maritimes, les sapins de Turquie et les Douglas en ce qui concerne les résineux. De quoi changer radicalement l’aspect des forêts françaises! Ces travaux de diversification vont se poursuivre les trois prochaines années. Outre l’identification des risques et opportunités à l’échelle locale (avec in fine la réalisation d’une cartographie des risques liés au changement climatique), le plan 2009-2011 prévoit aussi de travailler à l’amélioration de la rétention de l’eau par les sols et s’intéressera de plus près à l’intégration des risques liés aux tempêtes, notamment en travaillant à l’échelle des paysages régionaux et non plus des forêts.
Il faut être inscrit sur le site pour lire l'article il me semble, mais c'est gratuit...
Extraits : Adieu hêtres et chênes pédonculés, bonjour tilleuls, eucalyptus, châtaigniers et pommiers… «La forêt française en 2100 ne sera pas du tout la même que celle de 1900», indique Laurent Piermont, président-directeur général de la Société forestière (1). D’après les prédictions des experts du GIEC, à partir de 2050, la canicule de l’été 2003 ne sera plus un événement extraordinaire, mais deviendra la norme. Or, si les arbres des forêts françaises peuvent supporter une ou deux canicules dans leur vie, ils ne pourront pas survivre si cela survient tous les trois ans. De plus, si ce n’est évidemment pas la première fois dans l’histoire de la Terre que les forêts ont à s’adapter à d’importants changements climatiques, ce serait la première fois, si les prévisions se révèlent exactes, que de tels changements interviendraient si rapidement. «D’après le GIEC, la vitesse de l’évolution du climat est supérieure à celle d’adaptation des arbres», explique Laurent Piermont. Résultat: certaines essences risquent de disparaître des forêts françaises à la fin du siècle, à l’image du chêne pédonculé (très commun dans les plaines de France) ou du hêtre, avec des conséquences sur la biodiversité, et l’industrie liée à la sylviculture. [...] Parmi les espèces qui pourraient constituer les forêts futures, elle a opté pour le chêne sessile, les tilleuls à grandes feuilles, les robiniers et eucalyptus en plantation (car ils ont tendance à proliférer aux dépens d’autres essences), les pommiers, ou encore les pins maritimes, les sapins de Turquie et les Douglas en ce qui concerne les résineux. De quoi changer radicalement l’aspect des forêts françaises! Ces travaux de diversification vont se poursuivre les trois prochaines années. Outre l’identification des risques et opportunités à l’échelle locale (avec in fine la réalisation d’une cartographie des risques liés au changement climatique), le plan 2009-2011 prévoit aussi de travailler à l’amélioration de la rétention de l’eau par les sols et s’intéressera de plus près à l’intégration des risques liés aux tempêtes, notamment en travaillant à l’échelle des paysages régionaux et non plus des forêts.