Avec une finition au milieu du gué, soit six couches de vernis et pas mal de traces de pinceau, l'aspect général n'est pas fabuleux.
Toutefois, le vernis s'est bien tendu sur le manche où il est déjà très correct et la couleur et le veinage sont au rendez-vous
J'ai laissé deux jours de séchage après la dernière couche et attaqué le montage en faisant quand même bien attention.
Tout d'abord j'ai blindé la cavité électro et la plaque et tiré les fils des micros
Le montage de l'électronique, pré-assemblée en dehors de la cavité, a été une formalité.
J'ai passé le multimètre un peu partout pour vérifier que tout était correct: RAS.
J'ai blindé les défonces micro dans la foulée et soudé un fil entre les blindages pour les connecter électriquement.
Pour maintenir les micros et permettre un réglage en hauteur, j'ai aussi incrusté des inserts M3 au fond.
Ils sont montés légèrement en force avec un peu de cyano en gel pour la sécurité.
Les deux vis centrales typiques des P90 tombent dans les inserts et deux ressorts assurent un maintien à la bonne hauteur.
J'ai ensuite monté les mécaniques. Il y a juste à bien les orienter, pré-percer à 1,5mm et poser les vis:
Enfin, j'ai poncé les capots en bois jusqu'au P320 et je les ai huilé.
Et c'est parti pour un premier test avec des cordes !
Il y a un moment, j'ai beau être patient, je piaffe de savoir si tout fonctionne !
On voit bien les traces de pinceau dans le vernis, c'est moyen mais il faut en faire abstraction:
Bilan des premiers essais:
- un sillet un poil trop haut,
- une frette qui frise beaucoup et deux qui frisent un peu
- un bruit de fond léger dans l'ampli: j'ai séparé les masses et tenté de me passer d'une liaison au chevalet mais ce n'est pas probant. Le bruit est pas mal atténué par rapport à mes précédents câblages mais avec des micros simple bobinage comme les P90, il faut plus que cela...